Une page d’histoire

WARBILLA-WARBIELLE-VARBIELE

Quand on regarde le plan cadastral établi au 18 ème siècle, on se rend compte de l’évolution du village.

De l’éperon barré ((néolithique probable), en passant par l’arrivée de trois moines qui s’installèrent dans la vallée du Vieux Val au début du 13 ème siècle, puis au Val des Ecoliers. Le village se créa puis s’agrandit (d’abord la ferme du Dehut par les moines), puis la chapelle qui devint une église au fil de l’expansion ; on peut s’imaginer les changements d’activité.

A part les propriétés des moines, tout appartenait à l’évêque.

Jusqu’à la révolution, l’abbaye avait une grande importance c’était l’abbaye du Val de Ecoliers, maison mère de l’ordre du même nom : 27 « filles » dépendaient d’elle. Toutes les directives partaient du Val. Le nom de l’abbaye avait été donnée en souvenir des trois étudiants qui créèrent l’ordre en venant de Paris dans un endroit « désert ».

Les « filles » se situent dans le quart Nord Est de la France et en Belgique : Côte d’Or-Aube-Paris (près de Bastille)- en Belgique (Mons, Liège, Jamble, Houffalize, Leau, Malines) Eure-Nièvre-Marne-Ardennes- Meuse.

La population a varié au cours du temps et des constructions de la route nationale, du canal, du chemin de fer, avec des nouveaux habitants parfois temporaires parfois définitifs.

Avec les nouveaux modes de circulation et d’information, la population nouvelle à tendance a « s’urbaniser » et a du mal à accepter certaines gênes de la campagne (animaux divers, odeurs diverses …). La tolérance est différente, un juste milieu est à rechercher.

Maintenant, il n’y a plus de dépôt de fumier, de bouses de vaches dans les rues. D’ailleurs il n’y a plus que trois exploitations agricoles en nom, dont une seule est domiciliée à Verbiesles.

Le café a aussi disparu. Certains anciens regrettent l’amabilité que l’on y trouvait.

C’était un lieu de rencontres, on y apprenait à se connaître, il y avait évidemment le défaut des débits de boissons.

Le temps passe, il ne faut rien regretter, sinon la jeunesse qui s’en va … plus d’école, plus de cris des jeux des enfants à la récré … heureusement, il y a les Sociétés de sports, de loisirs.

Remercions-les.

                                                                                           Michel Boudeville

                                                             Extrait de la « monographie de Verbiesles »